A Sullivan Ballad

I>The Pirates of Penzance (Les Pirates de Penzance) est sans doute la plus célèbre opérette du compositeur Gilbert et du librettiste Sullivan. L’œuvre fut créée simultanément en Angleterre et aux États-Unis, fin décembre 1879, pour sécuriser les droits d’auteur dans les deux pays. Le succès fut immédiat. Après être restée l’affiche pendant plus de trois mois New York, l’opérette s’est installée l’Opéra Comique de Londres, en 1880, pour 363 représentations.Ruth, la gouvernante du jeune Frédéric, est chargée de faire en sorte qu’il devienne pilote des mers. Hélas, Ruth, un tantinet dure d’oreille, confond les termes pilote et pirate, et met Frédéric en apprentissagechez une bande de charmants pirates orphelins. ses vingt et un ans, il est libéré de son contrat d’apprentissage et peut réintégrer un modèle de société respectable avec pour obligation de dénoncer ses anciens compagnons. Ruth révèle alors que Frédéric est né une année bissextile, un 29 février : il n’a donc en réalité que cinq ans ! Il restera donc apprenti pirate jusqu’ son vingt et unième anniversaire. Entre temps, Frédéric s’éprend de Mabel, une des nombreuses filles du Major-Général Stanley. L’opérette touche sa fin et les quiproquos s’enchaînent. Les pirates, le Major-Général et toutes ses filles se côtoient dans une joyeuse cacophonie laquelle un sergent de police timoré réussit mettre un terme en invoquant la loyauté envers la reine Victoria. Et tout le monde cède.Vers la fin de l’Acte II, Frédéric et Mabel chantent un duo d’amour d’une beauté envo tante, “Ah, leave me not to pine alone and desolate” (“Ah, ne me laisse pas languir et désespérer”). Philip Sparke en a réalisé un arrangement pour Fl te Traversière et Saxophone Alto (ou Clarinette).