Sous l'aile du vent

« Sous l'aile du vent fait écho à un vers des Troyennes d'Euripide : « Sous l'aile du vent, notre cité s'efface et disparaît ». Dans ce souffle ultime se lisent la chute et l'effacement, mais aussi la violence qui y a mené autant que la puissance et la splendeur passées. Il faudrait donc entendre Sous l'aile du vent comme un flash-back, comme si l'œuvre commençait par sa fin. Les peaux qui constituent l'essentiel des instruments utilisés sont d'abord mises en résonance par différents modes de jeu aux balais, puis la partition progresse en un crescendo implacable, construit sur des formules de rythmes tournants. » - Thierry Pécou