The Armed Man de Karl Jenkins – Partitions

« Voulons-nous que le nouveau millénaire soit comme le précédent ? Ou sommes-nous d’accord avec Tennyson lorsqu’il nous demande d’effacer les mille guerres du passé et d’inaugurer les mille ans de paix? » – Guy Wilson, ancien maître d’armes.

C’est la question que pose Karl Jenkins dans son chef-d’œuvre « The Armed Man (L’homme armé) ». Lorsqu’il en reçoit la commande, Jenkins décide de se baser sur le modèle du « War Requiem » de Britten pour écrire une œuvre dénonçant la guerre et prônant la paix. Parcourez nos partitions et découvrez toutes les éditions de cette œuvre magnifique ! Pour en savoir plus, cliquez ici :

The Armed Man – Une messe pour la paix

« ...la préparation du conflit, le conflit lui-même et ses conséquences, et enfin, le regard vers un avenir meilleur » – Karl Jenkins

Lorsqu’on lui a demandé d’écrire une œuvre pour célébrer le déménagement du Royal Armouries Museum de Londres à Leeds et pour marquer le début du nouveau millénaire, Karl Jenkins a décidé de dédier « The Armed Man » aux victimes de la crise du Kosovo. Il utilise le « War Requiem » de Britten comme base structurelle et suit la structure de la messe en latin, mais Jenkins y entrelace d’autres éléments musicaux et textes.

Le titre provient d’une chanson populaire française du XVème siècle, « L’homme armé », qu’il cite tout au long de l’œuvre. Il a opté pour une formation comprenant des solistes soprano, un muezzin (religieux musulman chargé d’appeler, du haut des minarets des mosquées), un chœur et un orchestre. L’œuvre est parsemée d’appels à la prière, de thèmes populaires et de textes de Tennyson, Kipling, John Dryden, Jonathan Swift et Guy Wilson. Jenkins utilise également des textes de la Bible, des représentations d’animaux mourant dans la forêt de Khandava du Mahabharata (une épopée sanskrite de la mythologie hindoue) et le récit de Sankichi Toge sur les conséquences du bombardement d’Hiroshima.

« Dans son exécution ravissante, tour à tour sensuelle et céleste, la messe est un feu d’artifice de voix orchestrales et vocales. » – The Times

La première, qui avait lieu le 25 avril 2000 au Royal Albert Hall de Londres, fut un grand succès. Grant Llewellyn dirigeait et Julian Lloyd Webber jouait le violoncelle solo. Le premier enregistrement a été publié l’année suivante par Virgin Records avec le National Youth Choir of Great Britain (qui chantait également lors de la première à Londres). Cet enregistrement a été réédité par Decca en 2019. The Armed Man est très apprécié par les chœurs professionnels et amateurs du monde entier et l’œuvre a déjà été adaptée deux fois au cinéma.

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