Deux Esquisses Lyriques opus 103

Né en 1961, Nicolas Bacri a, fort jeune, commencé à étudier complètement la musique : le piano mais aussi les disciplines techniques de l’écriture, enfin, à partir de 1979, la composition avec Louis Saguer. Muni d’un premier prix de composition, ilfut pensionnaire de l’Académie de France à Rome, à la Villa Médicis, entre 1983 et 1985. Et c’est lors de ce séjour qu’il fit la rencontre, décisive, de Giacinto Scelsi.

Nicolas Bacri est régulièrement joué par des interprètes et institutionsréputés et parmi les nombreux commanditaires qui sollicitent Nicolas Bacri, on citera le Ministère de la Culture et Radio France ainsi que de nombreux orchestres, solistes et festivals.Un tempsancrée dans une esthétique post-webernienne (Symphonie n°1, en 1984), la musique de Nicolas Bacri a, depuis son Concerto pour violoncelle (1987), réintégré une certaine continuité mélodique et accueilli le langage tonal, bien au-delà de sessimples fonctions harmoniques. Une recherche métaphysique du Beau, une attraction profonde pour l’intensité de l’expression artistique et « une alchimie dialectique du dionysiaque et de l’apollinien » achèvent de dresser le portrait d’un compositeurpleinement situé dans cette perspective historique occidentale que, en toute lucidité, il a choisie et dans laquelle il s’inscrit en toute légitimité.